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« En action pour préparer demain »

Niort, septembre 2024

Chers partenaires,

L’exercice 2023/2024 marque un retour à la normale après un exercice 2022/2023 qui fut exceptionnel à plus d’un titre. Même si le chiffre d’affaires consolidé recule de 12,4 %, il reste néanmoins le 2e meilleur de l’histoire du Groupe Poujoulat.

Lors des 12 derniers mois, nous avons fait face à des vents contraires tels que la très forte baisse des ventes d’appareils de chauffage aux granulés ou des chaudières à gaz. Par ailleurs, la chute du prix du granulé de bois explique à elle seule la moitié du recul du chiffre d’affaires du Groupe. 

La baisse du chiffre d’affaires ne reflète pas la dynamique commerciale du Groupe Poujoulat qui a renforcé son leadership sur ses différents marchés. 

Nous poursuivons notre transformation environnementale. Notre mix énergétique est toujours plus décarboné avec la mise en service d’une nouvelle centrale photovoltaïque sur les parkings de notre siège social. Cette centrale est la 1^re étape de notre plan solaire 2026 qui vise à atteindre plus de 4 MW de capacité solaire photovoltaïque installée.

Nous poursuivons notre transformation digitale : après la branche bois énergie, nous travaillons à présent sur le nouvel ERP de notre branche conduits de cheminée et cheminées industrielles.

Enfin, nous renforçons nos investissements en termes de marketing et de communication : nos marques font plus que jamais référence et bénéficient d’une forte notoriété. En 2024, nous renforçons notre présence via plusieurs campagnes TV pour Cheminées Poujoulat et Woodstock.

Tous ces projets permettent à la fois au Groupe Poujoulat de renforcer ses parts de marché et de préparer la reprise dont il sera l’un des premiers bénéficiaires.

Je souhaiterais à présent partager avec vous quelques convictions.

En Europe, ce sont plus de 100 millions d’appareils de chauffage qu’il faudra changer d’ici 2035 soit près de 10 millions/an : nous en sommes aujourd’hui très loin. C’est donc un investissement massif qui devra être réalisé, à la fois par les consommateurs, les bailleurs sociaux, les collectivités, les entreprises… et les États par le biais de leurs politiques publiques.

Accélérer la décarbonation du logement nécessite de se concentrer sur le changement rapide et massif de nos systèmes de chauffage et de production d’énergie. C’est le chemin le plus court et c’est celui que les pays scandinaves ont choisi. Ils ont réussi en moins de 20 ans à quasiment décarboner leur parc d’équipements, tout en rénovant pas à pas leurs logements.

Mieux vaut soutenir, installer et changer beaucoup d’appareils de chauffage que de financer à coûts très élevés quelques milliers de rénovations globales qui, le plus souvent, servent au confort plus qu’à l’économie d’énergie.

Nous aurons besoin de toutes les énergies : l’électricité assurément, le gaz certainement, le bois évidemment. Pour notre souveraineté et la maîtrise des prix, il ne faut pas se rendre dépendant d’une seule solution, le conflit ukrainien a montré combien l’Europe s’était rendue dépendante.

N’opposons pas les énergies entre elles, la mixité énergétique rendra le verdissement accessible, local et économique donc désirable pour les consommateurs.

Merci à toutes et tous de votre confiance et de votre fidélité.

Poujoulat : croissance durable, solidité financière, expansion européenne